Le 1er février dernier, nous nous sommes réveillés sous le choc d’apprendre que l’armée avait déclaré l’état d’urgence au Myanmar (ex Birmanie) et s’était emparée du pouvoir, se substituant aux dirigeants civils du pays. La brèche de la transition démocratique, amorcée il y a moins d’une décennie et portée par les espoirs d’une énorme majorité du peuple birman, se refermait brutalement. Nous y travaillons depuis près de 30 ans et avons une centaine de collaborateurs locaux sur le terrain.
Se succèdent aussi les nouvelles d’une deuxième vague de la COVID-19 dans la plupart de nos pays d’intervention avec, notamment une subite et terrible explosion du nombre de contaminations et de morts en Inde. Mai nous apprend une escalade de la violence inédite entre Israël et Gaza, où nous développons des programmes destinés à promouvoir une culture de la non-violence.
Ces crises fragilisent, comme toujours, les plus vulnérables. Ceux à qui nous proposons les interventions FXB. Elles nous rappellent aussi ces liens inextricables entre les enjeux de droits fondamentaux, de libertés et de santé publique qui sont le cœur de notre engagement.
Prétendre que nous ne sommes jamais envahis par une vague de découragement et par la question « A quoi bon ? » serait un mensonge. La vague nous plie parfois certes, mais elle ne nous brise pas ; nous nous redressons très vite. Nous avons choisi ce métier d’acteurs du développement en parfaite connaissance.
Que ce soit en Europe, en Afrique ou en Asie, notre saine culture d’entreprise rassemble chacun des 350 collaborateurs autour d’une même mission : éradiquer l’extrême pauvreté et favoriser la justice sociale.
FXB a toujours eu la volonté de rester à taille humaine. Cela nous permet une liberté d’adaptation et une formidable souplesse pour répondre au mieux à ces crises et continuer, chaque jour, à servir les plus vulnérables de notre planète.
Nous travaillons avec la conviction profonde qu’investir dans les enfants, la jeunesse et les femmes, c’est investir dans la paix et la sécurité à travers le monde.
Les besoins sont grands et l’enjeu capital pour nous tous.
Merci de continuer à porter cette conviction avec nous.