Contexte
Crise politique, sociale et économique, insécurité alimentaire extrême, COVID-19, épidémie de paludisme, impact négatif du changement climatique : le Burundi – pays d’Afrique où près des trois quarts de la population vit sous le seuil de pauvreté et 51% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique – est en proie à une crise humanitaire majeure. Plus de 460 000 Burundais sont déracinés, que ce soit à l’intérieur du pays ou dans les pays voisins.
FXB en action
Notre modèle de Développement économique et communautaire VillageFXB nous permet d’apporter, en trois ans, une réponse complète aux causes fondamentales de la pauvreté en agissant simultanément sur ses facteurs prédominants. Il s’agit aussi de lutter contre les discriminations liées au genre et d’équilibrer les relations entre hommes et femmes afin que celles-ci, plus exposées à la pauvreté, puissent accéder aux mêmes opportunités économiques et sociales.
Treize programmes VillageFXB ont déjà été développés dans les communes de Bujumbura Mairie et Rural depuis 2006. Grâce aux outils et aux compétences qu’elles ont acquises, plus de 10,000 personnes sont déjà sorties de l’extrême pauvreté et sont en mesure de subvenir à leurs besoins, de faire face aux aléas de la vie et de protéger et élever leurs enfants dignement. Près de 40,000 personnes ont par ailleurs bénéficié de notre présence dans leurs communautés à travers des activités liées au renforcement des capacités sociales et économiques et à l’accès à l’eau et à l’assainissement.
En 2014, 2018 et 2023, dans cette région où l’économie et la survie sont largement tributaires de l’agriculture, des centaines de familles ont tout perdu à la suite d’inondations dévastatrices. Grâce au soutien de la DDC (Direction du développement et de la coopération – Suisse), de la Fondation Roi Baudouin, de la Fondation Arcanum, du Gouvernement Principer de la Principauté de Monaco et du Service de la Solidarité Internationale du Canton de Genève, FXB Burundi a pu réparer et reconstruire maisons et latrines – en briques semi-industrielles et respectueuses de l’environnement – et permettre le redémarrage des activités agricoles de 1’500 personnes sinistrées.